Nos spectrographes
Tous les cinq observatoires sont outillés de spectrographes Aquila, désignés et construits par Steven Lee de AAO.
Dans un spectrographe, la lumière collectée par le télescope se divise en couleurs différentes pour nous donner un spectre. Chaque spectre nous décrit la physique (la dynamique) et la chimie (quels éléments sont présents) de nos cibles astronomiques. Nous sommes en train de collectionner beaucoup de spectres sur plusieurs systèmes de trous noirs dans notre galaxie, successivement avec le temps, donc nous pouvons suivre comment évoluent leur physique et chimie. Dans nos spectrographes, la lumière de l’objet étudié se sépare en fonction de longueur d’onde par une sorte de grille qui s’appelle Holographique de Phase Volumique (VPH en anglais) construit par la compagnie de Chris Clemens’, Syzygy Optics. Une grille normale a un motif de lignes gravées (transparent et opaque alternativement) et la lumière la traverse et diffracte d’une manière claire. Une grille VPH a par contre un motif en fonction d’indice de réfraction au lieu de transparence, donc tandis que le même processus de diffraction se passe, essentiellement aucune lumière n’est perdue. Cela a comme résultat que le débit de lumière à travers l’instrument est par conséquent beaucoup plus haut. La lumière collectée par le télescope s’alimente via une Unité de Guidage et Injection à Fibres (FIGU en anglais) construite par Shelyak Instruments, depuis de laquelle elle se déplace le long des fibres dans l’enceinte du spectrographe. Les spectrographes se situent sur le sol de nos observatoires, sur du béton froid, près des estacades des télescopes.